Les problèmes visuels non corrigés peuvent influer de manière dommageable sur les apprentissages. Et aussi sur la sécurité des enfants dans leur quotidien.
Un enfant qui se cogne systématiquement, qui tombe, qui se rapproche beaucoup trop de son coloriage, qui a les yeux rouges le soir…, présente peut-être un trouble visuel. Avec la rentrée scolaire, l’AsnaV (Association nationale pour l’amélioration de la vue) rappelle aux parents « qu’il est des rendez-vous auxquels ils ne doivent absolument pas déroger, comme la visite chez l’ophtalmologiste ».
Une première visite à l’âge de 9 mois
Le dernier baromètre de la santé visuelle réalisé par OpinionWay pour l’AsnaV révèle un paradoxe. Alors qu’ils placent les problèmes de vue au second rang de leurs préoccupations sanitaires après les dents. 39 % des parents estime qu’un premier contrôle chez l’ophtalmologiste est utile avant l’âge de 4 ans. Or rappelle Véronique Morin, orthoptiste, opticienne, une première visite de dépistage est conseillée à l’âge de 9 mois. «Des tests existent, adaptés à ces enfants, et grâce à ces tests on peut détecter très tôt des problèmes d’hypermétropie, de myopie, ou encore de strabisme.»
D’une prise en charge précoce dépend la santé visuelle à l’âge adulte. «Contrairement à ce qu’on pense, levitra canada rx buy la vue évolue avec l’âge et la croissance», rappelle encore Véronique Morin. «et les problèmes non détectés vont influer de manière dommageable sur les apprentissages et la sécurité de l’enfant dans son quotidien».
Les méfaits des écrans
Il est donc important, insiste l’AsnaV de ne pas déroger aux examens ophtalmologiques réguliers. Ceux préconisés par le carnet de santé ou encore les bilans de santé scolaire doivent être complétés. Notamment par des visites annuelles de prévention chez un ophtalmologiste. Ce, d’autant plus lorsqu’il existe des antécédents familiaux.
Aujourd’hui, la multiplication de l’usage des écrans en tous genres doit également inciter à redoubler de vigilance.
