
La lumière bleue que contient une LED produirait aussi des effets négatifs sur la durée. Comme le rappelle le magazine 60 millions de consommateurs dans son numéro de janvier.
Les éclairages à LED sont de plus en plus utilisés. Mais une trop longue exposition, qui est en plus multipliée par les différents appareils tels que le smartphone, la tablette, la TV… peut avoir des effets nocifs sur vos yeux.
Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) »le risque d’effet photochimique est associé à la lumière bleue et son niveau dépend de la dose cumulée de lumière bleue à laquelle la personne a été exposée. Il résulte généralement d’expositions peu intenses répétées sur de longues durées. Le niveau de preuve associé à ce risque est important. »
Les experts de l’Anses notent que « la lumière bleue nécessaire pour obtenir des LED blanches conduit à un stress toxique pour la rétine. Les enfants sont particulièrement sensibles à ce risque, dans la mesure où leur cristallin reste en développement. Et ne peut assurer son rôle efficace de filtre de la lumière ». La lumière bleue est ainsi reconnue pour ses effets néfastes sur la rétine, résultant d’un stress oxydatif cellulaire.
Les effets sur la rétine sont significatifs à partir de 6 heures d’exposition. Alors qu’il faut environ 10 jours d’exposition au néon pour le même résultat, selon Alicia Torriglia (Centre de recherche des cordeliers), qui a dirigé l’étude.
Limiter l’exposition autant que possible
La lumière bleue perturbe aussi « les rythmes biologiques si l’exposition n’est pas adaptée », informe le magazine 60 millions de consommateurs dans son numéro de janvier 2017. En revanche , les couleurs chaudes facilitent le sommeil.
L’Anses considère depuis 2010 « qu’il est nécessaire de restreindre la mise sur le marché grand public des systèmes d’éclairage à LED pour n’autoriser que des LED ne présentant pas plus de risques liés à la lumière bleue que les éclairages traditionnels », écrit l’agence dans son rapport.
L’Anses insiste sur le besoin de prendre en compte les populations les plus sensibles comme les enfants. Ou encore les femmes enceintes ainsi que les séniors. Et les personnes dont le métier les expose particulièrement. Ce qui pourrait aujourd’hui cela concerner un très grand nombre de personnes.
Pour terminer, pour les populations déjà sensibles à la lumière, comme les personnes atteintes par des maladies oculaires (DMLA) ou cutanées (patients consommant des substances photosensibilisantes, par exemple), la lumière bleue peut être un facteur aggravant.
C’est aussi là que les lunettes Gunnar peuvent intervenir. Et protéger vos yeux aussi des éclairages LED partout où vous allez.