
Avec l’épidémie de Covid-19 et les mesures prises par le gouvernement d’un confinement stricte de la population, nous serions vite tentés de passer plus de temps sur nos écrans. Si les technologies actuelles nous permettent de conserver un lien social et d’éviter l’ennui, elles ne sont pas pour autant sans danger.
Des risques augmentés chez les plus jeunes
Avec la fermeture des écoles et les cours à distance, enfants et adolescents vont de ce fait voir augmenter leur temps passé sur écran. Entre deux séances de cours, la tentation des loisirs vidéoludiques – de la télévision aux jeux vidéo – est d’autant plus forte que les activités extérieures peuvent être considérablement limitées en ville.
En mai 2019, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) tirait la sonnette d’alarme sur la surexposition des enfants. Elle soulignait les risques pour ceux-ci « du fait que leur cristallin (…) est en cours de développement jusqu’à l’âge de 20 ans ». En effet, en pénétrant au plus profond de notre œil, la lumière bleue entraîne un dérèglement du mécanisme biologique de la vision. Plus précisément, la surexposition à la longueur d’onde 450nm – longueur d’onde la plus intensément générée par la technologie LED – provoque une réaction en chaîne et la libération de molécules toxiques. Soumis à cette exposition, le retinal, une forme de vitamine A qui joue un rôle essentiel dans la vision, se met à détruire les cellules photoréceptrices. Or, ces cellules ne se régénèrent pas, et tout dommage est donc irréversible.
L’un des rôles du cristallin est de filtrer une partie de cette lumière bleue afin de limiter son impact sur la macula ; zone de la rétine où la concentration des photorécepteurs est la plus intense. Cette même macula gère notre acuité visuelle, la vision centrale et la qualité globale de note vision. Comme le soulignent les spécialistes, le cristallin n’étant pas complètement formé avant l’âge de 20 ans, l’on comprend donc l’impact d’autant plus sévère sur la vision des plus jeunes.
Afin de filtrer cette lumière bleue dès le plus jeune âge, GUNNAR lançait en juin dernier ses lunettes anti lumière bleue pour enfants et adolescents : le modèle CRUZ . Adapté aux plus jeunes, ce modèle ne comporte pas l’effet focus (addition de 0.25) afin de ne pas impacter le développement de la rétine des adolescents.
Télétravail, les adultes également concernés
Hors activité professionnelle, le temps passé sur écran pour les loisirs (TV, gaming, smartphone) est estimé en France entre 3 et 4 heures sur la tranche des 20-65 ans. Si l’on y ajoute une journée normale de travail, soit 7 heures complètes sur écran pour certaines fonctions, ce temps représente ainsi une bonne moitié de notre journée. Pendant le confinement, le télétravail étant vivement conseillé, certains corps de métiers jusqu’alors préservés se retrouvent également concernés.
Si le cristallin chez les adultes bénéficie d’une structure complète, il ne filtre pas complètement la lumière bleue. Une surexposition à ces longueurs d’onde spécifiques entraîne sur le long terme ce que l’on appelle la DMLA : la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Cette maladie qui détruit la macula, se caractérise par une perte progressive de la vision centrale. Elle touche jusqu’à présent 8% des français à partir de 50 ans ; des chiffres qui pourraient bien augmenter face à l’omniprésence des LEDs dans nos environnements et nos écrans.
GUNNAR a développé depuis 15 ans une solution qui permet de se protéger efficacement jusqu’aux longueurs d’onde les plus nocives. En garantissant une filtration de 65% (et jusqu’à 98% pour le modèle AMBER MAX), cette technologie brevetée et propriétaire à la marque permet de réduire ces risques.
Autres moyens de protection
Depuis plusieurs années, la grande majorité des constructeurs d’écrans (Samsung, Acer, AOC et bien d’autres) proposent des filtres atténuant la projection de lumière bleue. Si les taux de réduction sont très aléatoires, et oublient parfois les longueurs d’onde les plus nocives en déportant le spectre lumineux, ces solutions ne viennent traiter que la problématique de la lumière bleue. C’est le cas également des filtres logiciels à télécharger et installer comme F.lux.
La lumière bleue est une vraie problématique en soit. Mais elle est surtout renforcée par des facteurs supplémentaires directement induits par nos pratiques. Alors que nous disposons en moyenne de 6 à 7 écrans par foyer, notre vision est constamment fixée par un écran. Vous ne le ressentez peut-être pas sur le moment, mais fixer un objet de si près constitue un effort intense pour l’œil humain qui est construit pour une vision plus lointaine. Les muscles oculaires sont donc soumis à de fortes pressions qui sont l’un des facteurs de la fatigue oculaire.
En fixant nos écrans, un deuxième facteur d’aggravation entre en jeu avec l’irritation des yeux par le manque de larmoiement. Ces larmes, en plus de protéger l’humidification de notre organe de la vision, constituent une première barrière aux longueurs d’onde nocives. Sans cette barrière, notre œil est davantage soumis à la lumière bleue, aux yeux rouges, picotements et sécheresse de l’œil.
Faites des pauses !
En période de confinement, la surexposition aux écrans peut donc favoriser l’apparition de la fatigue oculaire. Des symptômes comme les migraines, des paupières qui vibrent, des clignements aléatoires sont des signes évocateurs. La lumière bleue trouble également nos rythmes biologiques et entraîne des troubles du sommeil, troubles de l’humeur ou de la fatigue physique.
Bien évidemment, se protéger avec des lunettes pour écran garantissant un taux de filtration adéquat est un grand pas vers de meilleurs pratiques. GUNNAR indique clairement quelles longueurs d’onde sont filtrées, et à quel pourcentage ; ce que la grande majorité des fabricants ne font pas. Lorsque vous choisissez une paire de lunettes anti lumière bleue GUNNAR vous choisissez la transparence d’une technologie qui fait ses preuves depuis 15 ans.
Néanmoins, la surexposition aux écrans, nous le savons, entraîne une addiction. La stimulation de dopamine sur des programmes TV, vidéos YouTube, ou jeux vidéo est indépendante des problématiques évoquées. Nous ne pouvons donc que vous conseiller de faire des pauses, et de profiter de ce temps de confinement pour des périodes dédiées à d’autres activités. Tant que possible, et en sécurité avec attestation de sortie, prenez l’air et faites fonctionner vos autres sens. Sortez de votre position assise une dizaine de minutes toutes les heures. Et posez votre regard vers l’horizon, que ce soit à la fenêtre ou en extérieur.